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E-mail: jpalbo@free.fr

Tél : 06 07 65 53 55

Albo ?...

Fils d’immigrés aveyronnais en pays tarnais, ALBO est né en 1955 à Carmaux, cité minière par excellence.

Enfant, il ne s’intéresse à l’école qu’à travers le dessin. Au collège, son peu de goût pour les études, amènera cette réflexion d’un de ses professeurs : « Au fond vous n’êtes là que pour dessiner! â€¦Â».

Ses parents, comprenant que telle était sa motivation et vocation, l’encouragèrent à faire les Beaux Arts. Ce qu’il refusa illico, car pour lui tout enseignement, tout dogme, tout formatage lui étaient insupportables.

Liberté oblige la seule école de dessin qu’il fera sera l’école … buissonnière de l’art pictural ! Ni Dieu, ni maître !

 

A l’âge de 18 ans, première exposition d’huiles sur toile, de facture assez classique, à CARMAUX.

Quelques années plus tard, il obtiendra un second prix de peinture à CASTRES (60 peintres en compétition !).

A 23 ans, il expose à Rodez, à la Maison du Livre où l’un de ses tableaux «  Les joueurs de billes Â» connaîtra un franc succès qui fût à la base d’un quiproquo. Dans ce tableau, les gens ne voyaient que la beauté, alors qu’en fait ALBO peignait la pauvreté, la misère. Ce qui lui fera dire « La beauté se voit mais pas la misère ! Â».

Il expose ensuite à Montfort Lamaury, puis de nouveau à la galerie FOCH, mais aussi à l’Espace Culturel Leclerc.

Admirateur de Modigliani et de l’Art naïf, ALBO peint sur toutes sortes de supports : bois, papier, carton, toiles, etc……

Au fil des ans, son art devient de plus en plus expressionniste. Sur la toile, les corps s’étirent, les visages sont comme des masques christiques ruisselants, le trait se verticalise, les couleurs deviennent rares !

ALBO ne peint pas forcément la tristesse, mais sûrement la souffrance et la misère : misère humaine ou misère de fortune !

On croit voir aujourd’hui dans la peinture de ce fils de mineur, remonter du plus fond de son être, ces corps noircis surgissant des entrailles de la terre….. Ces corps un peu morts où seuls les yeux d’un blanc  trop cru, sans pupilles, semblent raconter tout un passé, mais aussi des lumières éclairant un futur incertain.

2010 - present

2010 - present

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